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Une crise invisible : 74 % des décès mondiaux sont liés aux maladies non transmissibles

Les maladies non transmissibles (MNT) – maladies cardiovasculaires, diabète, cancers, maladies respiratoires chroniques – sont responsables de 74 % de toutes les morts mondiales. Chaque année, elles tuent plus de 43 millions de personnes, dont 17 millions avant 70 ans. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) alerte sur cette pandémie silencieuse, exacerbée par l’urbanisation, les modes de vie et la pollution.Les MNT ne sont pas une fatalité génétique ou une conséquence inévitable du vieillissement. Elles sont le produit direct de choix collectifs : urbanisation galopante, sédentarité, alimentation déséquilibrée, consommation de tabac et d’alcool, pollution de l’air. Si ces facteurs sont bien connus, leur gestion reste insuffisante. En 2021, les MNT ont tué plus de 43 millions de personnes, représentant 74 % de toutes les morts mondiales non liées à une pandémie. Parmi ces décès, 17 millions concernaient des personnes de moins de 70 ans, dont 86 % dans des pays à revenu faible ou intermédiaire .Répartition des décès : Les maladies cardiovasculaires sont responsables de 17,9 millions de décès annuels, suivies par les cancers (9,3 millions), les maladies respiratoires chroniques (4,1 millions) et le diabète (2 millions, incluant les décès dus aux maladies rénales liées au diabète) .

Les principaux facteurs de risque des MNT sont le tabagisme, l’inactivité physique, la consommation excessive d’alcool, une alimentation malsaine et la pollution de l’air .Plus de 75 % des décès dus aux MNT surviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire, où l’accès aux soins est souvent limité .Le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l’OMS, souligne : « Les MNT sont une crise mondiale silencieuse, mais évitable. »Cette déclaration met en lumière l’urgence d’une action collective pour prévenir et contrôler ces maladies.Les MNT ont des conséquences dévastatrices sur la santé publique, les économies et les systèmes de santé. Elles entraînent des coûts directs élevés liés aux soins médicaux et indirects dus à la perte de productivité. Malgré la disponibilité d’interventions efficaces, les investissements restent insuffisants. Les MNT reçoivent environ 1 à 2 % de l’aide publique au développement pour la santé, alors qu’elles sont responsables de 74 % des décès mondiaux .Les MNT ne sont pas une fatalité. Elles sont évitables par des politiques publiques ambitieuses, des investissements dans la prévention et l’amélioration de l’accès aux soins. La question n’est plus de savoir si nous pouvons agir, mais si nous choisirons d’agir à temps.

Par Landaya News — Le média qui informe, analyse et révèle les vérités du monde.

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